Mieux vivre au quotidien
Les 6 bienfaits du running
Aujourd’hui, la course à pied est devenue un sport tendance et le running, véritable discipline, a remplacé le jogging du dimanche. Une pratique régulière a, par ailleurs, de nombreux bienfaits pour ta santé et ton moral.
Pourquoi t’y mettre ? Laetitia, runneuse de jour comme de nuit ; pâtissière et cuisinière passionnée, nous partage les raisons qui la poussent à enfiler ses baskets plusieurs fois par semaine.
1. Un anti-stress magique
La peur réduit notre créativité et notre champs de vision. Rien de mieux qu’un bon footing pour se défaire de l’emprise de l’anxiété, prendre du recul et appréhender une situation stressante ou délicate avec plus de légèreté. Avant un rendez-vous important, le running sera ton meilleur allié : idéal pour se vider la tête, relâcher les tensions et évacuer le stress. « Je vais aussi courir parce que ça me fait du bien. Quand je suis stressée, ça me permet de me défouler (si je fais une sortie courte et rapide) ou de décompresser (si je vais une sortie plus longue et posée). » nous témoigne Laetitia. « Je sais aussi que même si je ne suis pas très motivée, je serais bien après. »
Scientifiquement parlant, ce n’est rien d’autre que le résultat de la sécrétion, lors de l’effort, d’endorphines, d’adrénaline et de dopamine, qui favorisent une sensation de bien-être générale et booste le moral.
2. Courir, c’est être libre !
Libre physiquement, libre mentalement. Pouvoir aligner les foulées sans être essoufflé, ni fatigué; s’aérer la tête, les poumons et le cœur. Tu remarqueras que “lâcher prise”, “se vider la tête”, “décompresser”, sont autant d’expressions symptomatiques du running… et du yoga. Pratiquer le yoga en parallèle du running t’aidera en effet à te libérer de l’effort pour profiter des bienfaits du running, sans compter les kilomètres et attendre que ça passe. Tu maîtriseras aussi mieux ton souffle et ta respiration, ce qui t’évitera, notamment, les points de côté. Tu seras dès lors surpris de courir plus loin et plus longtemps.
Ton corps et ton âme sont ta maison. Prends-en soin et retrouve cette sensation de liberté.
3. Un dépassement de soi
Quand l’objectif est précis et ambitieux, il te pousse à puiser dans tes réserves. Et lorsque l’on atteint ses objectifs et bat son record d’une session à l’autre, on se sent un peu comme Beyoncé : Who run the worl : GIRLS !
La satisfaction et la fierté qui découlent du dépassement de soi t’encouragent à donner le meilleur de toi-même.
Pratiqué régulièrement, le running améliore ton niveau d’endurance – et donc d’énergie – et ta résistance à l’effort. L’exercice et l’accomplissement d’un effort physique te donnent ainsi une meilleure image de toi-même, avec un sentiment de maîtrise de toi. Tu contrôles ton temps, ta santé et tes émotions ; tu repousses tes limites et augmentes tes performances. « Au début, je voulais simplement « aller plus loin ». Maintenant, je vise plutôt les plus longues distances et une meilleure vitesse. »
Courir devient un défi contre toi-même, contre tes limites physiques et mentales. « Le mental a beaucoup évolué grâce à la course à pied. Courir, c’est repousser ses limites, c’est aller jusqu’au bout lorsqu’on est démotivé et qu’on a juste envie de s’arrêter ; c’est courir 500 mètres en plus quand on n’en peut plus et qu’on a l’impression de ne plus avoir d’énergie. Grâce à la course, j’ai appris à être plus persévérante, à prendre sur moi et à continuer lorsque je n’ai plus de force ou de courage. »
4. Accompagner sa perte de poids et se tonifier
Le principal motif pour se mettre au running est généralement de rester en forme, avec l’envie de sculpter et tonifier sa silhouette.
Avec la course à pied, tu travailles de nombreuses parties du corps. Les abdos, les jambes et les fessiers sont notamment très sollicités. Tu gagnes en masse musculaire et perds en masse grasse. Ton corps s’affine et devient plus tonique. « Au début, j’ai surtout senti tous ces muscles qui n’avaient plus l’habitude de travailler ! Au fil du temps, j’ai remarqué que mes jambes devenaient plus fermes. La course à pied m’a permis d’avoir un meilleur métabolisme et d’éliminer rapidement les excès d’un week-end festif. Aussi, comme je cours à l’extérieur, été comme hiver, j’ai une meilleure résistance au froid et au chaud. »
La course à pied stimule et renforce aussi le cœur. En courant régulièrement, une trentaine de minutes seulement, ton cœur fonctionne mieux et ton rythme cardiaque diminue.
Le running est aussi efficace pour brûler des calories. Combinée à un régime équilibré, la pratique du running est l’allié de choix pour garder la ligne. « En commençant à avoir des objectifs et en m’entraînant différemment, je me suis rendue compte que ce que je mangeais influençait mes courses, que ce soit sur la vitesse ou simplement sur le ressenti. J’ai donc changé petit à petit mon alimentation : par exemple, je m’amuse maintenant à faire moi-même mon granola, pour des petits déjeuners gourmands ET nutritifs, qui me permettent d’aller courir en fin de matinée sans sentir un coup de mou durant ma sortie. Je me suis aussi rendue compte que les repas lourds ne font pas bon ménage avec sortie running du lendemain ou du sur-lendemain. Alors, j’ai appris à cuisiner autrement, notamment en utilisant moins de crèmes laitières (je m’oriente plutôt vers les crèmes végétales) ou en ajoutant des alternatives végétariennes. Comme j’adore manger et préparer de belles assiettes, tous ces changements ne doivent pas être au détriment du goût et du plaisir ! Finalement, la seule chose qui n’a pas changé depuis que je cours, c’est justement le plaisir de cuisiner, de « pâtisser », de déguster et de partager mes plats »
5. Partir à l’aventure
Découvrir son quartier est probablement la raison la moins évidente de se mettre à la course à pied, et pourtant le sport peut vite devenir une routine ennuyante si on ne l’égaie pas de jolis paysages. Courir à l’extérieur a cet avantage de pouvoir varier les parcours et de découvrir de nouveaux paysages. On apprécie les lieux autrement quand on les traverse en courant. En ville comme à la campagne, partir courir, c’est en quelque sorte partir à l’aventure. « Si je ne prends pas mes baskets en vacances, je me retrouve à voir des endroits où il aurait été sympa de courir…et donc regretter de ne pas avoir pris mon équipement ! Les gens ne comprennent pas toujours qu’on ait envie d’aller courir alors qu’on est en vacances. Du coup, j’essaie de ne pas empiéter sur le planning du jour et je vais courir avant qu’ils ne se lèvent. »
6. Un mode de vie
La course à pied est un sport accessible à tous, partout et par tous les temps, comme le précise Laetitia. « J’ai adapté mon équipement pour aller courir par tous les temps (pluies, froid, chaleur, etc.). Et je prends plaisir à y aller peu importe le temps, la clarté, etc. J’arrive à trouver du positif pour chaque météo. »
C’est naturellement compliqué de se lancer et de croire au bien-être promis mais le jour où tu te surprendras à te réjouir d’enfiler tes baskets ou à te plaindre d’être obligé de reporter une séance, fouler le bitume sera devenu un besoin et tu reviendras nous raconter ton addiction. « La raison pour laquelle je cours régulièrement évolue depuis le début. Lorsque j’ai commencé à courir, c’était assez irrégulier. J’y allais 2-3 fois, puis je restais trois semaines sans courir, puis j’y retournais une fois par semaine, etc. Je n’ai réellement commencé à être régulière que quelques mois plus tard. Et puis un jour, j’ai réussi à courir 5km. A partir de ce moment-là, j’ai commencé à courir régulièrement pour ne pas perdre ce que j’avais si difficilement gagné. Aujourd’hui, ça fait un peu plus de 3 ans que je cours régulièrement. Une semaine « normale » est généralement comprise entre 20 et 30km. Çà dépend des semaines, des ressentis, etc. »
… Sans oublier d’écouter son corps
Tenir ses objectifs n’empêche pas d’écouter les signaux de son corps. « Parfois, je sens que je dois un peu relever le pieds alors je diminue les distances ou je fais une pause d’une semaine. Les blessures aussi peuvent m’empêcher d’aller courir ! Mais je fais en sorte qu’elles ne soient plus un frein à la course ! C’est d’ailleurs pour cela que je vais maintenant courir 4x/semaine (quitte à y aller 10 minutes, juste pour entretenir les articulations), et que je fais des exercices de renforcement musculaire à coté. »
Parce que tu te concentres sur ta respiration et que tu contemples les paysages, les soucis s’envolent et le nuage noir de l’anxiété te lâche les baskets. Il n’est pas obligatoire de se fixer de jours et d’heures précis. Le principale est de s’écouter et de respecter les besoins d’évacuer de ton corps et de ton esprit.
Et si tu crains de ne pas tenir la distance, il existe des applications très bien faites qui enregistrent tes performances – ton parcours, les kilomètres parcourus, les kcal dépensées, le temps foulé -, te proposent des programmes adaptés et t’accompagnent pendant la course. Alors charge une playlist motivante et montre de quelle foulée tu te chauffes ! Le challenge en vaut la peine !
Et toi, quelles sont les raisons qui te poussent à enfiler tes baskets ?
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