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Le minimalisme holistique pour se rapprocher de soi
Ça commence souvent par un livre sur la magie du rangement ou l’art de la simplicité. Puis rapidement, c’est plus fort que nous. Il faut que l’on trie, range, fasse de la place. Tout de suite. Jusqu’à nous sentir plus légers ! Comme les feuilles tombent des arbres, l’automne est une bonne saison pour désencombrer et dire au revoir à ce qui nous retient dans le passé, et doucement se rapprocher de l’essentiel.
Souvent poussé par une intuition, de la garde-robe aux placards de la cuisine, on se met à trier, jeter, donner, revendre, se séparer de quelques vêtements et objets sans plus de valeurs ou d’utilité pour nous,… jusqu’à ce que l’on réalise que l’on se sent effectivement mieux, allégé d’un poids psychique dont nous n’avions pas forcément conscience. On s’aperçoit qu’un bien-être nouveau s’installe, que nos idées sont plus claires et notre créativité plus inspirée. C’est généralement le point de non retour, le moment où le minimalisme devient un art de vivre, une volonté de remplacer la sur-consommation éparpillée et l’attachement étouffant par des choix plus alignés avec notre être intérieur. Le désencombrement devient une quête vers plus de fluidité et de simplicité.
Minimalisme ≠ ordonné
Pas besoin d’être ordonné pour s’initier au minimalisme. On remplace les objets abîmés par des acquisitions de meilleure qualité, on cherche à consommer plus responsable et raisonné, et s’interroge sur ce que l’on veut pour soi et pour le monde. On garde « ce qui apporte de la joie », comme dit Marie Komdo, auteur de « La magie du rangement ».
Faire face à la nostalgie
Le minimalisme holistique propose de se libérer de certaines relations, de pensées obsolètes ou bloquantes, d’objets qui nous rappellent sans cessent ce qui n’est plus. Un tel exercice nous confronte parfois à la nostalgie et peut nous demander de faire le deuil du passé. Un rituel très simple consiste à éprouver de la gratitude pour l’objet, la relation, les habitudes et toutes les choses de la vie dont tu veux te séparer : en t’autorisant à y penser avec nostalgie, rappelles-toi combien tu les as aimé, remercies-les pour la joie qu’ils t’ont apporté et les services rendus, souviens-toi de leur histoire et dis-leur au revoir, un à un.
Laisser circuler l’énergie pour aller droit au but
Adopter le minimalisme dans tous les domaines de la vie, c’est aussi faire des choix plus adéquats, plus alignés à nos véritables désirs. Le Feng shui n’est pas loin du minimalisme. Libéré de nos objets, pensées et relations parasites, tout devient plus fluide et plus épanoui. On constate une meilleure circulation et une harmonisation des énergies d’un lieu, dans notre corps et notre environnement. Mieux choisies, nos relations sont plus intenses. Nos amis nous ressemblent. Nos valeurs s’affirment. On simplifie notre alimentation, que l’on veut plus naturelle et sans excès. Nous nous connectons à nos émotions et nos intentions profondes. Nos réflexions sont plus clivantes et impactantes. L’essentiel se révèle.
Mon chemin vers un minimalisme holistique
Il y a quelques années, une amie m’a glissé « L’art de la simplicité » de Dominique Loreau dans les mains. Le début du tri. L’automne 2016, sur les conseils d’une énergéticienne, je découvre « Vivre en harmonie avec les saisons » de Serge Augier. J’y apprends le pouvoir de l’automne et je déleste. Cette année, la lecture de « Cuisiner c’est méditer » de Dana Velden m’a apporté de nouvelles clés sur l’amour des objets et l’importance d’organiser notre cuisine d’une façon qui nous correspond pour en faire un lieu plaisant.
Entre temps, j’ai découvert la pleine conscience et que tout est énergie. Je me suis aussi beaucoup intéressée au Feng shui et à la circulation des énergies dans mon appartement. Et dernièrement, j’ai appliqué la méthode de pliage des vêtements de Marie Kondo pour une garde-robe harmonieuse et minimaliste.
Chemin faisant, un matin de méditation, cette relation entre minimalisme et harmonie avec soi-même m’a semblé évidente. Cette révélation m’accompagne désormais chaque jour dans mes choix.
Le minimalisme est un chemin vers la plénitude et l’authenticité. On fait de la place pour se rapprocher de soi-même et de notre source. Nous interrogeons nos manques et nos véritables besoins. On tait les bruits extérieurs pour s’écouter et s’autoriser à Être.
À ton tour, bon chemin vers toi-même.
Elisabeth Smeysters
CEO de Myyaam
Cet article m’a été inspiré par l’éco-défi de Échos Verts. Tu y découvriras d’autres cheminements minimalistes.
Et toi, quel est ton cheminement minimaliste ? Fais-nous part de ta vision dans les commentaires.
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