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4 clés pour se libérer du regard des autres
Que ce soit lorsque nous décidons d’adopter un nouveau mode alimentaire, de défendre une idée, d’afficher une valeur différente ou de monter un nouveau projet, notre besoin de reconnaissance est souvent un obstacle à la liberté d’expression. Et si l’approbation d’autrui n’avait plus d’importance, que se passerait-il ? A quoi ressemblerait notre vie ? Cessons de nous poser la question et ayons le courage de nous défaire du regard des autres pour Être qui nous sommes vraiment.
Derrière l’importance du regard des autres se cache une question plus subtile : en étant totalement moi, en agissant comme je le souhaite ou en partageant un avis différent, continuerais-je d’être aimé et d’exister à leurs yeux ? Cette fausse croyance d’un amour conditionnel vient de messages que nous avons reçu depuis la petite enfance. Une fausse croyance qui nous fait croire que nous n’avons de valeur que si les autres nous en accordent.
Cela implique plusieurs dangers : la perte de vue de nos propres valeurs, l’impression de non respect de soi et le sentiment de tristesse lorsque la reconnaissance ne vient pas ; ce qui crée des résistances intérieures et nous pousse, souvent inconsciemment, à jouer un rôle.
Le doute de l’acceptation et de la reconnaissance par autrui est affecté par le manque de reconnaissance de notre valeur par soi-même. Et le besoin d’approbation se mêle à un sentiment de honte et à l’impression d’être une imposture. Même quand notre place nous paraît évidente.
Alors, comment se libérer du regard de l’autre et de notre besoin d’approbation ? Voici 4 clés pour trouver la paix.
1. Déconstruire la peur
Qu’est-ce que le regard de l’autre t’empêche de faire que tu souhaites faire ?
As-tu songé qu’il est plus inconfortable de vivre toute une vie dans le mensonge que d’affronter une seule fois le regard des autres ? Aussi, en quoi l’autre détiendrait-il la vérité ?
Qu’y a-t-il de “mal” à ce que tu t’apprêtes à faire ou à dire ?
Si tu ne fais aucun tort à autrui, tu as le droit d’exprimer qui tu es vraiment.
Enfin, que se passerait-il de pire si tu n’étais pas validé ?
Répondre à ces questions te permettra d’appréhender ta peur en choisissant le filtre de l’Amour. Ensuite, laisse-toi surprendre par les résultats.
Si tu essayes de fuir ta peur, tu n’auras jamais l’occasion de faire l’expérience de l’amour et de l’acceptation des autres.
2. Te reconnaître toi-même
Si l’approbation des autres nous permet de nous sentir mieux c’est parce que nous souffrons d’un complexe d’infériorité. Nous croyons que le bon et le beau n’existe pas en nous. Nous avons l’impression de ne pas être digne d’estime.
Tu n’as pas à être accepté par autrui, tu as besoin te t’approuver toi-même et de reconnaître les merveilles en toi. Ta propre conviction d’être à ta place compte plus que l’approbation d’autrui. Contrairement à l’idée reçue, l’autosatisfaction n’est pas synonyme de prétention. Pour être reconnu par les autres, tu dois d’abord te reconnaître toi-même.
3. Incarner tes valeurs
Il n’y a qu’un seule raison de faire quoi ce soit : affirmer qui tu es. Pour que les autres te voient tel.le que tu es, tu dois leur montrer ton véritable reflet, celui qui te représente.
Une fois que tu assumeras ta beauté et ta bonté, tu pourras être reconnu par autrui.
Incarner ses valeurs, c’est Être chaque jour au plus près de sa nature ; c’est refuser de trahir sa vérité pour correspondre à l’expérience des autres.
4. Ne pas faire de suppositions
Finalement, tu ne pourras connaître la véritable réaction des autres que si tu vas jusqu’au bout de ce que tu souhaites faire. Et les autres pourraient bien te surprendre en reconnaissant ton bonheur accompli !
Le risque en faisant des suppositions est de finir par croire qu’elles sont la vérité. Et finalement, nous créons la difficulté nous-même. « Ne faites pas de suppositions » est un des accords Toltèques, révélés par don Miguel Ruiz, qui ouvrent la voie vers la liberté personnelle.
Quand tu cesseras d’avoir peur du regard des autres, tu cesseras de te trouver « fou » ou de te convaincre que tu passes pour un.e idiot.e, et tu commenceras à te sentir digne. Tu te rappelleras ce que c’est que d’être aimé sans conditions.
Ce qui importe le plus, c’est que chacune de tes paroles et chacune de tes actions expriment ce qu’il y a de meilleur en toi. Ton bonheur ne dépend pas de l’approbation d’autrui. Ton bonheur dépend de toi ! Si tu fais de ton mieux, ici et maintenant, pour traduire ta vision profonde, tu peux être en paix.
Elisabeth Smeysters
CEO de Myyaam
Et toi, qu’est-ce que le regard de l’autre t’empêche de faire que tu souhaites faire ? Partage-nous ton rapport au regard de l’autre dans les commentaires !
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