Les bons réflexes, Se nourrir en conscience
Le problème de la farine blanche et par quoi la substituer
La « farine blanche » intoxique et épuise progressivement ton corps et la raison principale en est le raffinage. De plus, le blé de la farine contient du gluten qui peut également fatiguer ton organisme si celui-ci est déjà fragilisé par une vie moderne et un environnement pollué. Voyons ça de plus près !
Le raffinage c’est quoi ?
Par un procédé industriel, le raffinage permet d’enlever l’enveloppe aux grains de céréales. Cette enveloppe est la partie brune du grain, c’est pourquoi une farine raffinée sera blanche.
Pourquoi le raffinage n’est-il pas bon pour la santé ?
Que ce soit pour la farine ou pour le sucre, le principe du raffinage est d’obtenir un produit plus blanc, qui est hélas vide en nutriments (minéraux, vitamines, etc…) et bourré de résidus chimiques.
Dans le cas de la farine, l’enveloppe du grain contient le son, elle est très riche en protéines, minéraux, oligo-éléments, vitamines et fibres. On y retrouve notamment du magnésium, du phosphore, du calcium et des vitamines du groupe B, PP et E. Le raffinage détruit cette enveloppe, le germe des grains ainsi que tous les nutriments, conduisant ainsi à la mort du produit. Le pourcentage d’amidon de la farine et son index glycémique vont ainsi augmenter de façon relative.
Les nutriments initialement contenus dans les grains sont indispensables à la bonne santé du métabolisme donc leur carence mène à d’autres troubles. En effet, le corps n’étant pas capable de reconnaître ces aliments raffinés, il doit puiser dans ses propres ressources afin de pouvoir les digérer correctement, épuisant ainsi ses réserves en minéraux. De nombreuses personnes sont ainsi menées à se supplémenter en compléments alimentaires variés, alors qu’utiliser une farine complète de qualité biologique au départ en aurait évité le besoin.
Cette qualité biologique est indispensable parce que l’enveloppe du grain concentre les produits de traitements des céréales dans l’agriculture traditionnelle, c’est-à-dire pesticides, fongicides, insecticides, engrais, etc…
En France, les farines sont étiquetées selon leur type : T45, T55, T65, T80, T110, T130, T150. Ces chiffres que l’on retrouve sur les paquets correspondent au taux de cendres du produit, c’est-à-dire ce qu’il en reste après calcination dans un four à 900°C. Plus le taux de cendres est faible plus la farine est « pure » et blanche car les résidus de la calcination sont principalement constitués de minéraux, majoritairement contenus dans l’enveloppe du grain.
Le type de la farine est donc une indication de sa teneur en matière minérale. Par exemple, une farine de type 45 contiendra 0,45g de minéraux pour 100g, alors qu’une farine intégrale T150 en contiendra 1,5g, soit plus de 3 fois plus !
Le processus de raffinage est aussi conjugué avec d’autres procédés chimiques ayant pour but de blanchir, favoriser la longue conservation, éviter l’installation d’hôtes indésirables dans le produit, etc… pour n’en citer que quelques-uns. Le blanchiment de la farine, à lui seul, fait intervenir plus de 60 produits chimiques différents. Toutes ces manipulations présentent donc de gros risques pour la santé du consommateur, qui va lors de l’ingestion de la farine, « profiter » en même temps de tout un cocktail de résidus chimiques.
Et le blé ?
Le blé est connu de tous depuis des millénaires. Cette céréale est la plus utilisée pour la confection de farines dans le monde occidental.
Et alors, c’est quoi le problème ?
Pour faire face à la demande croissante de l’industrie agro-alimentaire, le blé a été de plus en plus modifié au cours du temps, notamment pour répondre à des critères de panification donnés (transformation de la farine en pain).
Pour donner un exemple, une meilleure panification sera fonction du taux et du type de gluten contenu dans la farine. Plus celui-ci est collant, plus il donnera un pain moelleux et non friable. Il existe différents types de glutens, plus ou moins digestes. Les farines de blés anciens ou d’autres céréales, peu ou pas modifiés, seront plus digestes que celles de blé standard modifié, qui est quant à lui encore plus riche d’un gluten plus collant et plus irritant pour les intestins. Sa digestibilité en est donc amoindrie.
Et le hic dans l’histoire, c’est que ces changements ont été plus rapides que l’adaptation de l’organisme humain, ce qui veut dire que notre système digestif n’est pas en mesure de digérer correctement ces blés dont sont issus la plupart des produits à base de farine qui inondent nos magasins.
Alors, n’hésite pas à tester ces farines de céréales anciennes, qui t’apporteront sans aucun doute de la diversité au niveau des goûts et des textures de tes plats préférés !
On mange quoi alors ?
Il y a une multitude de produits pouvant remplacer la farine de blé blanche :
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Tout d’abord les farines de blé non raffinées. Le gluten y est bien présent cependant certaines personnes le tolèrent et elles ont l’avantage d’être nutritionnellement riches.
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Les farines de blés anciens : épeautre, petit épeautre, kamut.
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Les farines contenant du gluten autre que celui du blé : seigle, orge, avoine.
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Les farines sans gluten, de céréales ou de légumineuses, racines, graines… : riz, fonio, quinoa, millet, sarrasin, maïs, châtaigne, manioc, lupin, lin, lentilles, pois chiches, chanvre…
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Les fécules de maïs, pommes de terre, arrow-root… Les fécules de certaines céréales sont appelées crèmes, comme la crème de riz, la crème d’orge (contient du gluten)…
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Les poudres d’oléagineux et autres fruits: amande, noisette, noix, coco…
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Un prochain article te donnera des idées de recettes utilisant ces différentes farines ou ingrédients de substitution de la farine blanche, pour ton plus grand régal ! En attendant, n’hésite pas à partager les tiennes dans la rubrique « commentaires » ci-dessous.
Une bonne santé passe aussi par le plaisir des sens et notamment celui des papilles !
Et toi, par quoi préfères-tu remplacer la farine blanche ? Partage-nous tes astuces dans les commentaires !
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